Petit nombril,
que mon penser adore,
Non pas mon œil,
qui n’eut
oncques ce bien,
Nombril de qui l’honneur
mérite bien,
Qu’une
grand’ ville on
lui bâtisse encore.
Signe divin,
qui divinement ore
Retiens encor l’Androgyne
lien,
Combien et toi, mon
mignon, et combien
Tes flancs jumeaux folâtrement j’honore.
Ni ce beau chef,
ni ces yeux, ni ce
front,
Ni ce doux ris, ni cette
main qui fond
Mon cœur en source,
et de pleurs me fait riche :
Ne me sauraient de leur
beau contenter,
Sans espérer quelquefois de tâter
Ton paradis, où
mon plaisir se niche.
PEtit
nombril, que mon penser
adore,
Non pas mon œil,
qui n’eut
oncques ce bien,
Nombril de qui l’honneur
mérite bien,
Qu’une
grand’ ville on
lui bâtisse encore.
Signe divin,
qui divinement ore
Retiens encor l’Androgyne
lien,
Combien et toi, mon
mignon, et combien
Tes flancs jumeaux folâtrement j’honore !
Ni ce beau chef,
ni ces yeux, ni ce
front,
Ni ce doux ris, ni cette
main qui fond
Mon cœur en source,
et de pleurs me fait riche :
Ne me sauraient de leur beau
contenter,
Sans espérer quelquefois de tâter
Ton paradis, où
mon plaisir se niche.
PEtit nombril,
que mon penser adore,
Non pas mon
œil,
qui n’eut oncques
ce bien,
Nombril de qui
l’honneur
mérite bien,
Qu’une
grand’ ville on
te bâtisse
encore.
Signe
divin, qui divinement
ore’
Retiens encor
l’Androgyne
lien,
Combien et
toi, mon
mignon, et combien
Ton
embonpoint
folâtrement j’honore.
Ni
ce beau chef, ni ces
yeux, ni ce
front,
Ni ce doux
ris, ni cette main qui fond
Mon cœur en
source, et de pleurs me
fait riche :
Ne
me pourraient la douleur alenter,
Sans espérer
quelque jour de
tâter
Ton compagnon,
où mon plaisir se niche.
Petit nombril,
que mon penser adore,
Et non mon
œil,
qui n’eut oncques
le bien
Que de te voir,
et qui
mérites bien
Que quelque ville on
te bâtisse
encore.
Signe
amoureux,
duquel Amour s’honore,
Représentant
l’Androgyne
lien,
Et le courroux du grand
Saturnien,
Dont le nombril toujours se remémore.
Ni ce beau chef,
ni ces yeux, ni ce
front,
Ni ce beau sein où les
flèches se font,
Que les beautés diversement se forgent,
Ne me pourraient
la douleur alenter,
Sans espérer quelque jour
de tâter
Ton compagnon,
où les amours se logent.
PEtit
nombril, que mon penser
adore,
Non pas mon œil,
qui n’eut
oncques ce bien,
Nombril de qui l’honneur
mérite bien,
Qu’une
grand’ ville on
lui bâtisse encore.
Signe divin,
qui divinement ore
Retiens encor l’Androgyne
lien,
Combien et toi, mon
mignon, et combien
Tes flancs jumeaux folâtrement j’honore !
Ni ce beau chef,
ni ces yeux, ni ce
front,
Ni ce doux ris, ni cette
main qui fond
Mon cœur en source,
et de pleurs me fait riche :
Ne me sauraient de leur beau
contenter,
Sans espérer quelquefois de tâter
Ton paradis, où
mon plaisir se niche.
PEtit nombril,
que mon penser adore,
Non pas mon
œil,
qui n’eut oncques
ce bien,
Nombril de qui
l’honneur
mérite bien,
Qu’une
grand’ ville on
te bâtisse
encore.
Signe
divin, qui divinement
ore’
Retiens encor
l’Androgyne
lien,
Combien et
toi, mon
mignon, et combien
Ton
embonpoint
folâtrement j’honore.
Ni
ce beau chef, ni ces yeux, ni ce front,
Ni ce doux
ris, ni cette main qui fond
Mon cœur en
source, et de pleurs me
fait riche :
Ne
me pourraient la douleur alenter,
Sans espérer
quelque jour de
tâter
Ton compagnon,
où mon plaisir se niche.
Petit nombril,
que mon penser adore,
Et non mon
œil,
qui n’eut oncques
le bien
Que de te voir,
et qui
mérites bien
Que quelque ville on
te bâtisse
encore.
Signe
amoureux,
duquel Amour s’honore,
Représentant
l’Androgyne
lien,
Et le courroux du grand
Saturnien,
Dont le nombril toujours se remémore.
Ni ce beau chef,
ni ces yeux, ni ce
front,
Ni ce beau sein où les
flèches se font,
Que les beautés diversement se forgent,
Ne me pourraient
la douleur alenter,
Sans espérer quelque jour
de tâter
Ton compagnon,
où les amours se logent.
PEtit
nombril, que mon penser
adore,
Et non mon œil
qui n’eut oncques
le bien
De te voir
nu,
et qui mérites
bien
Que quelque ville on
te bâtisse
encore.
Signe
amoureux,
duquel Amour s’honore,
Représentant
l’Androgyne
lien,
Et le courroux du grand
Saturnien,
Dont le nombril toujours se remémore.
Ni ce beau chef ni ces yeux ni ce
front,
Ni ce beau sein où les
flèches se font,
Que les beautés diversement se forgent,
Ne me pourraient
ma douleur
conforter,
Sans espérer quelque jour
de tâter
Ton compagnon
où les amours se logent.
textes
modernisés
[R]
En ligne le
27/04/17.
Dernière révision le 25/01/25.