Être
indigent,
et donner tout le sien,
Se feindre un ris, avoir le
cœur en plainte,
Haïr le vrai,
aimer la chose feinte,
Posséder tout et ne jouir de rien.
Être
délivre,
et traîner son lien,
Être vaillant, et
couarder de crainte,
Vouloir mourir, et vivre
par contrainte,
De cent trauaux ne receuoir un bien.
Avoir toujours pour un servile
hommage,
La honte au front, en la
main le dommage :
À ses pensers d’un
courage hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle
trame,
Sont les effets qui logent dans mon âme,
L’espoir
douteux,
et le tourment certain.
ÊTre
indigent, et donner
tout le sien,
Se feindre un ris, avoir le
cœur en plainte,
Haïr le vrai,
aimer la chose feinte,
Posséder tout et ne jouir de rien.
Être
délivre,
et traîner son lien,
Être vaillant, et
couarder de crainte,
Vouloir mourir, et vivre
par contrainte,
De cent travaux ne recevoir un bien :
Avoir toujours pour un servile
hommage,
La honte au front, en la
main le dommage :
À ses pensers d’un
courage hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle
trame,
Sont les effets qui logent dans mon
âme,
L’espoir
douteux, et le
tourment certain.
ÊTre
indigent, et donner
tout le sien,
Se feindre un ris, avoir le
cœur en plainte,
Haïr le vrai,
aimer la chose feinte,
Posséder tout,
et ne jouir de rien :
Être
délivre,
et traîner son lien,
Être vaillant, et
couarder de crainte,
Vouloir mourir, et vivre
par contrainte,
Et sans loyer dépendre tout
son bien :
Avoir toujours pour un servile hommage
La honte au front, en la
main le dommage :
À mes pensers
d’un courage
hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle
trame,
Sont les effets qui logent en
mon âme,
L’espoir
douteux, et le
tourment certain.
ÊTre
indigent, et donner
tout le sien,
Se feindre un ris, avoir le
cœur en plainte,
Haïr le vrai,
aimer la chose feinte,
Posséder tout et ne jouir de rien.
Être
délivre,
et traîner son lien,
Être vaillant, et
couarder de crainte,
Vouloir mourir, et vivre
par contrainte,
De cent travaux ne recevoir un bien :
Avoir toujours pour un servile
hommage,
La honte au front, en la
main le dommage :
À ses pensers d’un
courage hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle
trame,
Sont les effets qui logent dans mon
âme,
L’espoir
douteux, et le
tourment certain.
ÊTre
indigent, et donner
tout le sien,
Se feindre un ris, avoir le
cœur en plainte,
Haïr le vrai,
aimer la chose feinte,
Posséder tout,
et ne jouir de rien :
Être
délivre,
et traîner son lien,
Être vaillant, et
couarder de crainte,
Vouloir mourir, et vivre
par contrainte,
Et sans loyer dépendre tout
son bien :
Avoir toujours pour un servile hommage
La honte au front, en la
main le dommage :
À mes pensers
d’un courage
hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle
trame,
Sont les effets qui logent en
mon âme,
L’espoir
douteux, et le
tourment certain.
ÊTre indigent et donner tout le sien,
Se feindre un ris,
avoir le cœur en plainte,
Haïr le vrai,
aimer la chose feinte,
Posséder tout et ne jouir de rien :
Être délivre et
traîner son lien,
Être vaillant et couarder de crainte,
Vouloir mourir et vivre par contrainte,
Et sans profit
dépendre tout son bien :
Avoir toujours pour un servile hommage
La honte au front, en la
main le dommage :
À ses pensers
d’un courage
hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle
trame,
Sont les effets qui logent en
mon âme
L’espoir douteux
et le tourment certain.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 21/03/17.
Dernière révision le 02/02/25.