Jean de LA PÉRUSE (1529-1554)
L’onde argentine ne couvre…
Le Préam­bule des
innom­brables
La Médée, et autres diverses Poésies,
Poitiers, les Marnef et Bouchet, frères, 1555.
ouvrir sur Gallica : « Ode à F. Boissot son voisin et ami » [extrait], p. 143.

[…] 

L’onde argentine ne couvre
Tant de Truites dans ta Touvre,
Tant de doux-mourants oiseaux
Ne blanchissent sur ses eaux,
Il n’y a dans ta Braconne
Tant de divers animaux,
Que le Ciel vengeur me donne
À l’envi de maux sur maux.

L’Hiver si dru ne saccage
Les forêts de leur feuillage,
Si dru en Mai les prés verts
Ne sont d’herbes recouverts,
Si dru la grêle n’outrage
Le dos du vieil Apennin,
Que le Ciel enflé de rage
Vomit sur moi son venin.

[…] 

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[…] 

L’onde argentine ne couvre
Tant de Truites dans ta Touvre,
Tant de doux-mourants oiseaux
Ne blanchissent sur ses eaux,
Il n’y a dans ta Braconne
Tant de divers animaux,
Que le Ciel vengeur me donne
À l’envi de maux sur maux.

L’Hiver si dru ne saccage
Les forêts de leur feuillage,
Si dru en Mai les prés verts
Ne sont d’herbes recouverts,
Si dru la grêle n’outrage
Le dos du vieil Apennin,
Que le Ciel enflé de rage
Vomit sur moi son venin.

[…] 

 

En ligne le 13/08/21.
Dernière révision le 23/07/23.