Vous
dites qu’il faudrait que je me commandasse,
Que je misse une bride
à
l’erreur
qui me suit,
Que je retinsse un peu
l’Amour
qui me conduit,
Que meshui bien guidé mon
guide
je guidasse.
Qu’en évitant ce
mal,
trop plus discret j’aimasse,
Que j’apprisse à dompter la
fureur
qui me nuit,
Que je feignisse au moins quand ce
feu
me recuit,
Que pour guérir un
jour
moi-même je m’aidasse.
Que j’eusse en vous servant
moins
folle
affection,
Que je fusse assuré de votre intention,
Que je vous reconnusse et courtoise, et placable.
Bref vous m’avertissez au
cours de mes
ennuis
De ce que je dois faire, afin qu’il ne
m’accable :
Et je le veux aussi, mais hélas ! je ne puis.
Vous
dites qu’il
faudrait que je me commandasse,
Que je misse une bride
à l’erreur
qui me suit,
Que je retinsse un peu
l’Amour
qui me conduit,
Que meshui bien guidé mon
guide
je guidasse.
Qu’en
évitant ce
mal,
trop plus discret j’aimasse,
Que j’apprisse
à dompter la
fureur
qui me nuit,
Que je feignisse au moins quand ce
feu
me recuit,
Que pour guérir un
jour
moi-même je m’aidasse.
Que j’eusse
en vous servant moins
folle
affection,
Que je fusse assuré de votre intention,
Que je vous reconnusse et courtoise,
et placable.
Bref vous m’avertissez
au cours de mes ennuis
De ce que je dois faire,
afin qu’il ne
m’accable :
Et je le veux aussi, mais
hélas ! je ne puis.
En ligne le
07/07/14.
Dernière révision le 03/10/24.