Ingrate
Dame,
et bien ingratissime,
Osant ainsi ton serf
abandonner !
Osant ainsi mes travaux
guerdonner,
Ton rude
joug
de mal
en pis m’opprime.
Las ! est-ce moi qui
méprise, ou déprime,
Tes grand’s
beautés,
qu’il faille m’étonner
Par tant d’assauts :
et même blasonner
Mes cris,
ma foi,
comme un
horrible
crime ?
Je suis traité comme un
lâche
Apostat !
Et ne crois point que mon
deuil
invitât
À s’éjouir, un
pleurard
Héraclite.
Plutôt
hélas ! je puis bien assurer
Que mes langueurs
feraient même pleurer
À
longs
sanglots,
un riard Démocrite.
Ingrate
Dame,
et bien ingratissime,
Osant ainsi ton serf
abandonner !
Osant ainsi mes travaux
guerdonner,
Ton rude
joug
de mal
en pis m’opprime.
Las ! est-ce moi qui
méprise, ou déprime,
Tes grand’s
beautés,
qu’il faille m’étonner
Par tant d’assauts :
et même blasonner
Mes cris,
ma foi,
comme un
horrible
crime ?
Je suis traité comme un
lâche
Apostat !
Et ne crois point que mon
deuil
invitât
À s’éjouir, un
pleurard
Héraclite.
Plutôt
hélas ! je puis bien assurer
Que mes langueurs
feraient même pleurer
À
longs
sanglots,
un riard Démocrite.
En ligne le
17/07/17.
Dernière révision le 05/07/22.