les larmes de laure.
Ce jour à jamais cruel et sacré m’a envoyé au cœur son image vivante, de telle sorte qu’il n’y aura jamais de génie ou de style qui puisse en parler ; mais la mémoire me reporte sans cesse vers lui.
Le maintien que la plus noble sensibilité embellit, et la douce amertume des plaintes que j’entendais, faisaient douter si ce fut une dame mortelle ou bien une divinité qui éclaircissait le ciel tout à l’entour.
Sa tête était de l’or fin et son visage une neige éblouissante ; ses cils étaient d’ébène et ses yeux deux étoiles où l’Amour ne tendait pas son arc inutilement.
Des perles et des roses vermeilles brillaient là où la douleur concentrée formait de belles et ardentes paroles ; ses soupirs étaient une flamme, et ses larmes du cristal.
les larmes de laure.
Ce jour à jamais cruel et sacré m’a envoyé au cœur son image vivante, de telle sorte qu’il n’y aura jamais de génie ou de style qui puisse en parler ; mais la mémoire me reporte sans cesse vers lui.
Le maintien que la plus noble sensibilité embellit, et la douce amertume des plaintes que j’entendais, faisaient douter si ce fut une dame mortelle ou bien une divinité qui éclaircissait le ciel tout à l’entour.
Sa tête était de l’or fin et son visage une neige éblouissante ; ses cils étaient d’ébène et ses yeux deux étoiles où l’Amour ne tendait pas son arc inutilement.
Des perles et des roses vermeilles brillaient là où la douleur concentrée formait de belles et ardentes paroles ; ses soupirs étaient une flamme, et ses larmes du cristal.
En ligne le
12/10/14.
Dernière révision le 01/11/18.