il souffre et ne peut guérir d’une souffrance qu’il chérit.
Maintenant que le ciel, la terre et les vents se taisent ; que les bêtes sauvages et les oiseaux sont arrêtés par le sommeil ; que la nuit, sur son char étoilé, accomplit son circuit, et que la mer repose sans vagues dans son lit ;
Je regarde, je pense, je brûle, je pleure, et celle qui me fait mourir est sans cesse devant moi pour mon tourment qu’elle adoucit pourtant ; la guerre est ma condition, guerre pleine de colère et de douleur ; et je n’ai quelque repos qu’en pensant à elle.
Ainsi c’est de la même fontaine claire et vive que vient toute la douceur et l’amertume dont je me nourris : c’est la même main qui me guérit et me perce.
Et pour que mon martyre n’arrive pas à sa fin, mille fois par jour je meurs, et mille fois je renais, tant je suis éloigné de ma guérison.
il souffre et ne peut guérir d’une souffrance qu’il chérit.
Maintenant que le ciel, la terre et les vents se taisent ; que les bêtes sauvages et les oiseaux sont arrêtés par le sommeil ; que la nuit, sur son char étoilé, accomplit son circuit, et que la mer repose sans vagues dans son lit ;
Je regarde, je pense, je brûle, je pleure, et celle qui me fait mourir est sans cesse devant moi pour mon tourment qu’elle adoucit pourtant ; la guerre est ma condition, guerre pleine de colère et de douleur ; et je n’ai quelque repos qu’en pensant à elle.
Ainsi c’est de la même fontaine claire et vive que vient toute la douceur et l’amertume dont je me nourris : c’est la même main qui me guérit et me perce.
Et pour que mon martyre n’arrive pas à sa fin, mille fois par jour je meurs, et mille fois je renais, tant je suis éloigné de ma guérison.
En ligne le
27/10/12.
Dernière révision le 01/11/18.