Flaminio de BIRAGUE (?-?)
Ainsi comme l’on voit…
Le Préam­bule des
innom­brables
Les premières Œuvres poétiques,
Paris, Thomas Perier, 1585.
ouvrir sur Gallica : Premières Amours, sonnet XXII, f° 7r°.

Ainsi comme l’on voit flamboyer dans les Cieux
De Titan radieux la plaisante lumiere,
Ainsi de vos beaux yeux la flambante lumiere
Nous esclaire icy bas, comme vn Soleil aux Cieux.

Le Perse quand il voit que le grand œil des Cieux
Sort du sein de Thetis tout paré de lumiere,
Se met à deux genoux, adore sa lumiere,
Et ses rayons dorez qui luy font voir les Cieux.

Ainsi moy quand ie voy, mon Soleil, ma lumiere,
De vos astres iumeaux la diuine lumiere,
Qui efface & ternit la lumiere des Cieux,

D’vn cœur deuotieux i’adore leur lumiere,
Et supplie humblement le Monarque des Cieux,
Qu’il ne m’oste iamais vostre belle lumiere.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Ainſi comme l’on voit flamboyer dans les Cieux
De Titan radieux la plaiſante lumiere,
Ainſi de vos beaux yeux la flambante lumiere
Nous eſclaire icy bas, comme vn Soleil aux Cieux.

Le Perſe quand il voit que le grand œil des Cieux
Sort du ſein de Thetis tout paré de lumiere,
Se met à deux genoux, adore ſa lumiere,
Et ſes rayons dorez qui luy font voir les Cieux.

Ainſi moy quand ie voy, mon Soleil, ma lumiere,
De vos astres iumeaux la diuine lumiere,
Qui efface & ternit la lumiere des Cieux,

D’vn cœur deuotieux i’adore leur lumiere,
Et ſupplie humblement le Monarque des Cieux,
Qu’il ne m’oſte iamais vostre belle lumiere.

 

En ligne le 10/10/24.
Dernière révision le 10/10/24.