disposition du
préambule
(vers
9 à 11)
[…]
Je ne voulais jamais changer
d’affection,
Je vous voyais toujours en
contemplation,
J’avais toujours en
l’œil
votre perfection,
Bien que je ne vous visse.
Il me semblait aussi que vous ne me
trompiez,
Quand étant près de vous assis dessus vos
pieds,
Vous receviez en gré ainsi que vous disiez,
Je
veux ce disiez-vous quand les cieux
périront,
Je
veux quand les amours
les amours ne feront,
Et quand parmi les cieux les amours
ne luiront,
Que notre amitié cesse.
Avecque
ces beaux mots certes j’eusse bien cru,
Le feu être
la glace, et la glace
le feu,
Certes j’eusse bien cru, que
l’œil
qui m’a déçu,
N’était de vous, maîtresse.
[…]
[…]
Je ne voulais jamais changer
d’affection,
Je vous voyais toujours en
contemplation,
J’avais toujours en
l’œil
votre perfection,
Bien que je ne vous visse.
Il me semblait aussi que vous ne me
trompiez,
Quand étant près de vous assis dessus vos
pieds,
Vous receviez en gré ainsi que vous
disiez,
Je
veux ce disiez-vous quand les cieux
périront,
Je
veux quand les amours
les amours ne feront,
Et quand parmi les cieux les amours
ne luiront,
Que notre amitié cesse.
Avecque
ces beaux mots certes j’eusse bien cru,
Le feu être
la glace, et la
glace
le feu,
Certes j’eusse bien cru,
que l’œil
qui m’a déçu,
N’était de vous, maîtresse.
[…]
En ligne le 26/06/21.
Dernière révision le 30/01/24.