Je ne vais point fantastiquer en
l’air
Une beauté,
qui puisse emmieller
Mon cœur du vain d’une apparence étrange
Hierosme d’avost natif de la ville de Laval à 7 lieues de Vitray en Bretagne, Officier de Madame Marguerite de France, Reine de Navarre, sœur du Roi Henry III, &c.
Il a traduit fort heureusement, et avec beaucoup de diligence, plusieurs Sonnets de Pétrarque, imprimés à Paris tant en Italien qu’en Français, chez Abel L’Angelier l’an 1584 avec plusieurs poésies de son invention, mises sur la fin de sa traduction desdits Sonnets.
Il se délibère de continuer la traduction de tout le Pétrarque entier, s’il voit que ce qu’il a mis en avant, soit bien reçu : aussi n’a-t-il intitulé son livre, que par ce nom d’Essais, &c.
Il a traduit d’Italien en Français, le Dialogue des grâces et excellences de l’homme, ensemble de ses misères et disgrâces, imprimé à Paris chez Pierre Chevillot l’an 1583.
Il a traduit d’Italien en Français les Amours d’Ismène écrits premièrement en Grec, imprimés à Paris chez Nicolas Bonfons l’an 1582.
Il a traduit le quatrième Volume des Épîtres de Guevare, lesquelles ne sont pas encore imprimées.
Il a écrits plusieurs Quadrains de la mort, imprimés chez Jean Le Clerc à Paris.
Il florit à Paris l’an 1584, âgé de vingt-six ans.
François de La Croix Du Maine,
La Bibliothèque, Paris, 1584, p. 168
[Gallica, NUMM-125590, PDF_214]
(texte modernisé).
L’Anagramme est-il pas un augure certain ?
En ligne le 22/09/12.
Dernière révision le 12/09/21.