Hiérosme d’AVOST de Laval
(1558-1592)
Dernier poème en ligne :
1587 : Plutôt le feu serait…
 

Je ne vais point fantastiquer en l’air
Une beauté,

qui puisse emmieller

Mon cœur du vain d’une apparence étrange


 
François de LA CROIX DU MAINE, 1584
 

Hierosme d’avost natif de la ville de Laval à 7 lieues de Vitray en Bre­tagne, Offi­cier de Ma­dame Mar­gue­rite de France, Reine de Na­varre, sœur du Roi Henry III, &c.

Il a tra­duit fort heu­reu­se­ment, et avec beau­coup de di­li­gence, plu­sieurs Son­nets de Pé­trarque, im­pri­més à Pa­ris tant en Ita­lien qu’en Fran­çais, chez Abel L’An­ge­lier l’an 1584 avec plu­sieurs poé­sies de son inven­tion, mises sur la fin de sa tra­duc­tion des­dits Son­nets.

Il se déli­bère de conti­nuer la tra­duc­tion de tout le Pé­trarque en­tier, s’il voit que ce qu’il a mis en avant, soit bien reçu : aus­si n’a-t-il inti­tu­lé son livre, que par ce nom d’Essais, &c.

Il a traduit d’Ita­lien en Fran­çais, le Dia­logue des grâces et excel­lences de l’homme, en­semble de ses mi­sères et dis­grâces, impri­mé à Paris chez Pierre Chevil­lot l’an 1583.

Il a traduit d’Italien en Fran­çais les Amours d’Ismène écrits pre­miè­re­ment en Grec, impri­més à Paris chez Nico­las Bon­fons l’an 1582.

Il a traduit le qua­trième Volume des Épîtres de Gue­vare, lesquelles ne sont pas encore impri­mées.

Il a écrits plusieurs Qua­drains de la mort, impri­més chez Jean Le Clerc à Paris.

Il florit à Paris l’an 1584, âgé de vingt-six ans.

François de La Croix Du Maine,
La Bibliothèque, Paris, 1584, p. 168
[Gallica, NUMM-125590, PDF_214]
(texte modernisé).



 

L’Anagramme est-il pas un augure certain ?



 
 

En ligne le 22/09/12.
Dernière révision le 12/09/21.