Agrippa d’AUBIGNÉ
(1552-1630)
Dernier poème en ligne :
1616 : Plutôt peut-on compter…

Les lys me semblent noir,

le miel aigre à outrance,

Les roses sentir mal,

les œillets sans couleur

 

 
D’Aubigné, 1630
 

Sa vie
à
ses enfants.

Théodore Agrippa d’Aubi­gné, fils de Jean d’Aubi­gné, Seigneur de Brie en Xain­tonge et de Damoi­selle Cathe­rine de l’Estang, naquit en l’hôtel Saint-Maury près de Pons, l’an 1551, le 8e de Février[1], sa mère morte en accou­chant, et avec telle extré­mi­té, que les méde­cins propo­sèrent le choix de mort pour la mère, ou pour l’en­fant. Il fut nom­mé Agrip­pa (comme ægre par­tus) et puis nour­ri en enfance hors la mai­son du père, pource qu’Anne de Limur, sa belle-mère, por­tait impa­tiem­ment et la dépense, et la trop ex­quise nour­ri­ture que le père y em­ployait.

[…] 

Œuvres complètes de Théodore Agrippa d’Aubigné,
publiées par Eug. Réaume et F. de Caussade, tome premier,
Paris, Alphonse Lemerre éditeur, 1873, p. 5
[Gallica, NUMM-6152330, PDF_38]
(texte modernisé).


________

Notes

[1] En 1552, nouveau style, pour nous : mais l’an 1551 n’était pas ter­mi­né en février, la nou­velle année com­men­çant à Paques.





Liens

* On lira d’abord, de François Bon, « d’Aubigné, le chemin tragique » sur le tiers livre.

Liens valides au 17/08/21.


 

En monstres contrefaits elle purge son vice
En tortillons d’aspics qui sifflent sa malice.

Voici sa vilénie, et par deux autres trous
La chenille, les vers, la punaise et les poux





En ligne le 01/12/11.
Dernière révision le 21/08/21.