François de Valois premier. Père des sciences, vaillant ou valeureux, redouté, mémorable, libéral, père des arts, instaurateur des bonnes lettres, humain, puissant, magnanime, belliqueux, amateur des lettres, père des veneurs.
Ce grand et redoutable François fut Roi de France, premier de son nom. À son commencement il défit les Suisses, prit Milan et Fontarabie : Puis voulant recouvrer les villes de sa duché de Milan, et tenant le siège devant Pavie, fut pris prisonnier l’an 1524 et mené en Espagne. Il aima tellement les lettres et les hommes lettrés, qu’il institua à ses gages certain nombre de gens doctes pour lire publiquement en diverses sciences : Et parce que les langues Hébraïque et Grecque étaient de son temps quasi ensevelies, il en érigea quatre ordinaires professeurs afin de les ressusciter. Une maladie le surprit au château de Rambouillet, dont il mourut le dernier jour de mars 1546 [1547] avant Pâques, qui était le 32e an de son règne.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 107v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_221]
(texte modernisé).
[Voir aussi Salel et Henri de Valois.]
François de Vallois premier. Pere des sciences, vaillant ou valeureus, redouté, memorable, liberal, pere des arts, instaurateur des bonnes lettres, humain, puissant, magnanime, belliqueus, amateur des lettres, pere des veneurs.
Ce grand & redoutable François fut Roi de France, premier de son nom. A son commencement il deffit les Suisses, print Milan & Fontarabie : Puis voulant recouurer les villes de sa duché de Milan, & tenant le siege devant Pauie, fut prins prisonnier l’an 1524. & mené en Espaigne. Il aima tellement les lettres & les hommes lettrés, qu’il institua à ses gaiges certain nombre de gens doctes pour lire publiquement en diuerses sciences : Et parce que les langues Hebraïque & Greque estoient de son temps quasi enseuelies, il en erigea quatre ordinaires professeurs afin de les resusciter. Vne maladie le surprint au chasteau de Rambouillet, dont il mourut le dernier iour de mars 1546. [1547] auant Pasques, qui estoit le 32. an de son regne.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 107v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_221]
(texte original).
[Voir aussi Salel et Henri de Vallois.]