Aconit. Blafard, vénéneux ou venimeux, terne, mortel, sauvage, empoisonneux, méchant, pâle, mortifère.
L’Aconit est une herbe qui croît sur des rochers, laquelle premièrement selon que feignent les Poètes prit sa naissance de l’écume du chien Cerbère, duquel Hercule avait étreint le gosier d’un lien bien serré pour le traîner hors des enfers. Il n’y a poison qui soit plus soudaine que cette-ci, de sorte que si on en touche seulement la nature d’une bête femelle, elle mourra en moins de 24 heures. Communément on nomme cette herbe Réagal, laquelle étant si vénéneuse fait qu’on la prend pour tout venin.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 4r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_14]
(texte modernisé).
[Voir aussi plante.]
Aconit ou Aconite. Blaffart, veneneus ou venimeus, terne, mortel, sauuage, empoisonneus, meschant, palle, mortifere.
L’Aconit est vne herbe qui croist sur des rochers, laquelle premierement selon que feignent les Poëtes print sa naissance de l’escume du chien Cerbere, duquel Hercule auoit estraint le gosier d’vn lien bien serré pour le trainer hors des enfers. Il ni a poison qui soit plus soudaine que ceste ci, de sorte que si on en touche seulement la nature d’vne beste femelle, elle mourra en moins de 24. heures. Communement on nomme ceste herbe Reagal, laquelle estant si veneneuse fait qu’on la prend pour tout venin.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 4r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_14]
(texte original).
[Voir aussi plante.]
Liens
* On peut lire en ligne sur Gallica « De l’Aconit », chapitre XXX, illustré de gravures coloriées, des Commentaires très excellents de l’histoire des plantes de Leonarth Fuchs, traduits du latin et publiés chez Jacques Gazeau vers 1548.
Liens valides au 23/06/19.