Doulx
de ces yeux
le traict,
qui me foudroye:
Doulce
l’ardeur
d’un tel feu
alumee:
Doulx
le desir
de chose tant aymee:
Et doulx
l’espoir
de tant
heureuse
proye.
Doulce
l’erreur,
qui veult que ie me croye
Contre le vray: &
doulce
la fumee
Du songe
faux,
aussi tost consumee,
Que le dormir brieuement le m’ottroye.
Doulx
les desdains,
doulce
peine
soufferte
En bien aymant, Mais ô
tresdoulce
perte
De liberté
pour son ingratitude.
Le
grand
Romain,
qui ayma mieux s’occire,
Que viure serf,
ne craindroit pas d’eslire
Souz si
doulx
ioug
si doulce
seruitude.
Doulx
de ces yeux
le traict,
qui me foudroye:
Doulce
l’ardeur
d’un tel feu
alumee:
Doulx
le desir
de chose tant aymee:
Et doulx
l’espoir
de tant
heureuse
proye.
Doulce
l’erreur,
qui veult que ie me croye
Contre le vray: &
doulce
la fumee
Du songe
faux,
aussi tost consumee,
Que le dormir brieuement le m’ottroye.
Doulx
les desdains,
doulce
peine
soufferte
En bien aymant, Mais ô
tresdoulce
perte
De liberté
pour son ingratitude.
Le
grand
Romain,
qui ayma mieux s’occire,
Que viure serf,
ne craindroit pas d’eslire
Souz si
doulx
ioug
si doulce
seruitude.
En ligne le
16/02/16.
Dernière révision le 25/05/20.