Comme un coupeur de
bois
qui à tâche entreprend
De tondre une forêt
loin et
large
étendue,
Taille en un an
un coin,
puis l’autre part fendue,
Puis l’autre
l’an
d’après, arpent après arpent :
Quelques
ans
écoulés
au même lieu se rend
Où premier il avait cette
forêt
tondue,
Et voit le bois
recrû de cime
plus ardue
Que quand il commençait, adonc il se repent.
Ainsi je me repens, qui osais
entreprendre
La grand
forêt
des Arts
encercler et comprendre,
Mais lorsque je reviens au lieu dont je partis,
Ce que j’avais taillé a la
cime
plus
haute
Qu’oncques auparavant, et connaissant ma faute,
Or’ plus
rude
me sens qu’oncques ne me sentis.
Comme un coupeur de
bois
qui à tâche entreprend
De tondre une forêt
loin et
large
étendue,
Taille en un an
un coin,
puis l’autre part fendue,
Puis l’autre
l’an
d’après, arpent après arpent :
Quelques
ans
écoulés
au même lieu se rend
Où premier il avait cette
forêt
tondue,
Et voit le bois
recrû de cime
plus ardue
Que quand il commençait, adonc il se repent.
Ainsi je me repens, qui osais
entreprendre
La grand
forêt
des Arts
encercler et comprendre,
Mais lorsque je reviens au lieu dont je partis,
Ce que j’avais taillé a la
cime
plus
haute
Qu’oncques auparavant, et connaissant ma faute,
Or’ plus
rude
me sens qu’oncques ne me sentis.
En ligne le
11/01/19.
Dernière révision le 24/12/23.