C’ÉTAIT le
jour qui m’était ennuyeux
Q ue je songeais à ma douce Maîtresse,
E t dessus l’herbe engourdi de paresse
D e cent objets je repaissais mes yeux :
T antôt de deuil je
regardais aux cieux,
T antôt au fond d’une forêt
épaisse,
E t pour confort de l’ennui qui me presse,
S eul à l’écart je me plaignais aux
Dieux.
J e désirais
être ces rochers hauts
Q ui sont cernés d’un nombre de rameaux,
E t qu’elle fût transformée en la
branche :
Q ui va heurtant le corps de cette
roche
P ar un grand vent, et quand c’est à
l’approche
T out de son long dessus elle se penche.
C’était le
jour d’un
avril
gracieux
Q ue je songeais à ma douce Maîtresse,
E t dessus l’herbe engourdi de paresse
D e cent objets je repaissais mes yeux :
T antôt de deuil je
regardais aux cieux,
T antôt au fond d’une forêt
épaisse,
E t pour confort de l’ennui qui me presse,
S eul à l’écart je me plaignais aux
Dieux.
J e désirais
être ces rochers hauts
Q ui sont cernés d’un nombre de rameaux,
E t qu’elle fût transformée en la
branche,
Q ui va heurtant le corps de cette
roche,
P ar un grand vent, et quand c’est à
l’approche
T out de son long dessus elle se penche.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 23/06/24.
Dernière révision le 23/06/24.