LORSQUE
tous cois sont terre et ciel et vent,
E t qu’animaux le doux sommeil enserre,
E t que de nuit ce char en rondeur erre,
E t qu’en son lit la mer va reposant,
J e vois, je pense, et
brûle, et suis pleurant,
E t tout objet m’est pour peine et pour guerre
D essus mon cœur Amour ses traits desserre
N’ayant repos que d’un seul pensement.
E t tout ainsi d’une
fontaine naît
L’aigre et le doux dont mon âme se paît
E t un seul bras me guérit et me blesse.
E t puis, afin que mon martyre
dure
L e Destin veut que je naisse et je meure
C ent fois le jour pour n’avoir jamais cesse.
L orsque tous cois sont terre et
ciel et vent,
E t qu’animaux le doux sommeil enserre,
E t que de nuit ce char en rondeur erre,
E t qu’en son lit la mer va reposant,
J e vois, je pense, et
brûle, et suis pleurant,
E t tout objet m’est pour peine et pour
guerre,
D essus mon cœur Amour ses traits
desserre,
N’ayant repos que d’un seul pensement.
E t tout ainsi d’une
fontaine naît
L’aigre et le
doux, dont mon
âme se
paît,
E t un seul bras me guérit et me blesse.
E t puis, afin que mon martyre
dure,
L e Destin veut que je naisse et je meure
C ent fois le jour pour n’avoir jamais cesse.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 06/02/25.
Dernière révision le 07/02/25.