Je suis un trou cerné de
toutes parts,
Et
cotonné
d’une laine
crêpée,
Laquelle étant le plus souvent
cardée,
Ne perd le
crin
de ses cheveux
épars.
Quand on me touche, il me semble que
j’ards,
Et que je sens une
chaleur
cachée,
Ou quand quelqu’un d’une
targue
assurée,
Pour m’assaillir vient forcer mes
remparts,
Par mon
canal
une
claire
rivière,
Laquelle avait demeuré prisonnière,
Souventes fois serpente ses
ruisseaux.
Je ne me sers d’une
riche
parure,
Mais bien de ce qui clôt mon ouverture,
En pénétrant le fond de mes
tuyaux.
Je suis un trou cerné de
toutes parts,
Et
cotonné
d’une laine
crêpée,
Laquelle étant le plus souvent
cardée,
Ne perd le
crin
de ses cheveux
épars.
Quand on me touche, il me semble que
j’ards,
Et que je sens une
chaleur
cachée,
Ou quand quelqu’un d’une
targue
assurée,
Pour m’assaillir vient forcer mes
remparts,
Par mon
canal
une
claire
rivière,
Laquelle avait demeuré prisonnière,
Souventes fois serpente ses
ruisseaux.
Je ne me sers d’une
riche
parure,
Mais bien de ce qui clôt mon ouverture,
En pénétrant le fond de mes
tuyaux.
En ligne le
17/12/19.
Dernière révision le 06/05/22.