Auec les liz, les oeilletz mesliez,
N’egallent point le pourpre de sa face:
Ny l’or filé ses cheueux ne surpasse,
Ore tressez & ore deliez.
De ses couraux en vouste repliez
Naist le doulx ris qui mes soulciz efface:
Et ça & là par tout ou elle passe,
Vn pré de fleurs s’esmaille soubz ses piedz.
D’ambre & de muscq sa
bouche est toute pleine.
Que diray plus? I’ay veu dedans la plaine,
Lors que plus fort le ciel vouloyt tançer,
Cent fois son œil, qui des
Dieux s’est faict maistre,
De Iuppiter rasserener la dextre,
Ia ia courbé pour sa fouldre eslancer.
AVec
les lis, les œillés mesliés
N’egalent point le pourpre de sa face:
Ni l’or filé ses cheueus ne surpasse,
Ore tressés & ore deliés.
De ses couraus en voute
repliés
Nait le dous ris qui mes soucis efface:
Et ça & là par tout ou elle passe,
Vn pré de fleurs s’émaille sous ses
piés.
D’ambre & de muscq sa
bouche est toute pleine.
Que dirai plus? I’ai veu dedans la plaine,
Lors que plus fort le ciel vouloit tancer,
Cent fois son œil, qui des
Dieus s’est fait maistre,
De Iuppiter rasserener la destre,
Ia ia courbé pour sa foudre élancer.
AVec
les lis, les œillets mesliez
N’égalent point le pourpre de sa face:
Ny l’or filé ses cheueux ne surpasse,
Ore tressez & ore desliez.
De ses couraux en voute
repliez
Naist le doux ris qui mes soucis efface:
Et çà & là par tout ou elle
passe,
Vn pré de fleurs s’émaille sous ses
pieds.
D’ambre & de muscq sa
bouche est toute pleine.
Que diray-plus? I’ay veu dedans la plaine,
Lors que plus-fort le ciel vouloit tancer,
Cent-fois son œil, qui des
Dieux s’est fait maistre,
De Iupiter rasserener la dextre,
Demy-courbé
pour la
foudre élancer.
AVec
les lis, les œillés mesliés
N’egalent point le pourpre de sa face:
Ni l’or filé ses cheueus ne surpasse,
Ore tressés & ore deliés.
De ses couraus en voute
repliés
Nait le dous ris qui mes soucis efface:
Et ça & là par tout ou elle passe,
Vn pré de fleurs s’émaille sous ses
piés.
D’ambre & de muscq sa
bouche est toute pleine.
Que dirai plus? I’ai veu dedans la plaine,
Lors que plus fort le ciel vouloit tancer,
Cent fois son œil, qui des
Dieus s’est fait maistre,
De Iuppiter rasserener la destre,
Ia ia courbé pour sa foudre élancer.
AVec
les lis, les œillets mesliez
N’égalent point le pourpre de sa face:
Ny l’or filé ses cheueux ne surpasse,
Ore tressez & ore desliez.
De ses couraux en voute
repliez
Naist le doux ris qui mes soucis efface:
Et çà & là par tout ou elle
passe,
Vn pré de fleurs s’émaille sous ses
pieds.
D’ambre & de muscq sa
bouche est toute pleine.
Que diray-plus? I’ay veu dedans la plaine,
Lors que plus-fort le ciel vouloit tancer,
Cent-fois son œil, qui des
Dieux s’est fait maistre,
De Iupiter rasserener la dextre,
Demy-courbé
pour la
foudre élancer.
AVec
les lis les œillets mesliez
N’égalent point le pourpre de sa face:
Ny l’or filé ses cheueux ne surpasse,
Ore tressez & ore desliez.
De ses couraux en voute
repliez
Naist le doux ris qui mes soucis efface:
Et à l’enuy la
terre
où elle passe,
Vn pré de fleurs
émaille sous
ses piez.
D’ambre & de muscq sa
bouche est toute pleine.
Que diray plus? I’ay veu dedans la plaine,
Quand
l’air
tonnant se creuoit en cent lieux,
Son
front
serein, qui des
Dieux s’est fait maistre,
De Iupiter rasserener la dextre,
Et tout le ciel obeir à ses
yeux.
textes
originaux
[R]
En ligne le 10/03/22.
Dernière révision le 10/03/22.