Louise LABÉ
(v. 1520-1566)
Dernier poème en ligne :
1555 : Ô longs désirs…

                  De toi me plains,

que tant de feux portant,

                  N’en est sur toi volé

quelque étincelle.      

 








 
 

Estreines, à Dame Louïze Labé.

Louïze est tant gracieuse & tant belle,
Louïze à tout est tant bien avenante,
Louïze ha l’œil de si vive estincelle,
Louïze ha face au corps tant convenante,
De si beau port, si belle et si luisante,
Louïze ha voix que la Musique avoue,
Louïze ha main qui tant bien au lut joue,
Louïze ha tant ce qu’en toutes on prise,
Que je ne puis que Louïze ne loue,
Et si ne puis assez louer Louïze.

 
Anonyme,
Ecrits de divers Poètes, à la louange de Louise Labé Lyonnaise,
Œuvres de Louise Labé, Lyon, Jean de Tournes, 1555, p. 133
[Gallica, NUMM-8609558, PDF_143].

 





Liens

Études

* Sur le site Que sait-on des Euvres de Louïze Labé Lion­noize (1555) ?, Michèle Clé­ment et Michel Jourde, en com­plé­ment de leur nou­velle édi­tion des Œuvres de Louise Labé, parue en 2022, souhaitent « pré­sen­ter au pu­blic l’en­semble des sources connues à ce jour concer­nant la créa­tion de ce livre et les effets qu’il a pro­duits au fil de l’his­toire ».

* Le point sur la contro­verse née de la paru­tion en 2006 du livre de Mireille Huchon, Louise Labé, une créa­ture de papier, dans Louise Labé atta­quée, une page du site de la SIEFAR, Socié­té Inter­na­tio­nale pour l’Étude des Femmes de l’An­cien Régime, qui pro­pose aus­si une notice Louise Labé dans son Dic­tion­naire des Femmes de l’An­cienne France.

Liens valides au 09/06/22.




En ligne le 30/10/04.
Dernière révision le 09/06/22.