Zoïle. Envieux, médisant, calomniateur ou calomnieux, effronté, mal-parlant, odieux, bavard ou babillard, injurieux, détracteur, mordant, convicieux.
Zoïle fut un sophiste du temps de Ptolémée, lequel par ses écrits impudents pensait acquérir grand bruit en reprenant Homère le prince des poètes : tellement que tous envieux, et qui pour blâmer autrui s’en veulent faire accroire, sont maintenant appelés Zoïles. De la dent venimeuse desquels je prie à Dieu n’être jamais atteint, et qu’à toi, Lecteur, soit agréable ma bonne affection, laquelle volontiers me ferait voler plus haut, si les ailes de savoir étaient jointes à mon esprit, que tu connaîtras néanmoins s’être en ce labeur laborieux laborieusement employé : Mais
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 285r° [folioté 284 par erreur] [Gallica,
NUMM-50715, PDF_576]
(texte modernisé).
[Voir aussi quintils.]
Zoïle. Enuieus, mesdisant, calomniateur ou calomnieus, effronté, mal-parlant, odieus, bauard ou babillard, iniurieus, detracteur, mordant, convitieus.
Zoile fut vn sophiste du temps de Ptolemee, lequel par ses escrits impudens pensoit acquerir grand bruit en reprenant Homere le prince des poëtes: tellement que tous enuieus, & qui pour blasmer autrui s’en veullent faire accroire, sont maintenant appellez Zoiles. De la dent venimeuse desquels ie prie à Dieu n’estre iamais attaint, & qu’à toi, Lecteur, soit agreable ma bonne affection, laquelle volontiers me feroit voler plus haut, si les ailes de sçauoir estoient iointes à mon esprit, que tu connoistras neantmoins s’estre en ce labeur laborieus laborieusement emploïé: Mais
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 285r° [folioté 284 par erreur] [Gallica,
NUMM-50715, PDF_576]
(texte original).
[Voir aussi quintils.]