««« Zoïle »»»

« Zoïle » dans :
Blanchon
1583
~ J’aurais plus tôt compté…

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Zoïle. Envieux, médi­sant, calom­nia­teur ou ca­lom­nieux, effron­té, mal-parlant, odieux, bavard ou ba­bil­lard, inju­rieux, dé­trac­teur, mor­dant, convi­cieux.

Zoïle fut un sophiste du temps de Pto­lé­mée, lequel par ses écrits impu­dents pen­sait acqué­rir grand bruit en re­pre­nant Homère le prince des poètes : tel­le­ment que tous envieux, et qui pour blâ­mer autrui s’en veulent faire accroire, sont main­te­nant appe­lés Zoïles. De la dent veni­meuse des­quels je prie à Dieu n’être jamais atteint, et qu’à toi, Lec­teur, soit agré­able ma bonne affec­tion, la­quelle volon­tiers me ferait voler plus haut, si les ailes de savoir étaient jointes à mon esprit, que tu connaî­tras néan­moins s’être en ce labeur labo­rieux labo­rieu­se­ment employé : Mais

Comme une femme après l’enfantement
De son travail n’a plus de souvenance :
Le mal aussi que mon entendement
A pour cet œuvre enduré longuement,
L’ayant produit est mis en oubliance.
FIN.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 285r° [folioté 284 par erreur] [Gallica, NUMM-50715, PDF_576]
(texte modernisé).

[Voir aussi quin­tils.]


 

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Zoïle. Enuieus, mes­di­sant, calom­nia­teur ou ca­lom­nieus, effron­té, mal-parlant, odieus, bauard ou ba­bil­lard, iniu­rieus, de­trac­teur, mor­dant, convi­tieus.

Zoile fut vn sophiste du temps de Ptole­mee, lequel par ses escrits impu­dens pensoit acque­rir grand bruit en re­pre­nant Homere le prince des poëtes: telle­ment que tous enuieus, & qui pour blasmer autrui s’en veullent faire accroire, sont mainte­nant appel­lez Zoiles. De la dent veni­meuse desquels ie prie à Dieu n’estre iamais attaint, & qu’à toi, Lecteur, soit agre­able ma bonne affec­tion, la­quelle volon­tiers me feroit voler plus haut, si les ailes de sçauoir estoient iointes à mon esprit, que tu connois­tras neant­moins s’estre en ce labeur laborieus labo­rieu­se­ment emploïé: Mais

Comme vne femme apres l’enfantement
De son trauail n’a plus de souuenance:
Le mal aussi que mon entendement
A pour cet œuure enduré longuement,
L’aiant produit est mis en oubliance.
FIN.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 285r° [folioté 284 par erreur] [Gallica, NUMM-50715, PDF_576]
(texte original).

[Voir aussi quin­tils.]