Mercuriale. Noueuse, laxative, féminine, branchue.
Il y a deux espèces de Mercuriale, à savoir mâle et femelle, ayant les feuilles comparties par plusieurs nœuds, et d’icelles on se sert pour lâcher le ventre. On tient aussi pour certain, que si une femme après avoir été purgée de ses fleurs, boit du jus de la Mercuriale mâle, qu’elle concevra un mâle, et que buvant le jus de la femelle, elle concevra une fille, appliquant les feuilles broyées sur les membres génératifs.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 164r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_334]
(texte modernisé).
[Voir aussi plante.]
Mercuriale. Noüeuse, laxatiue, feminine, branchue.
Il y a deux especes de Mercuriale, assauoir masle & femelle, aians les fueilles comparties par plusieurs neuds, & d’icelles on se sert pour lascher le ventre. On tient aussi pour certain, que si vne femme apres auoir esté purgee de ses fleurs, boit du ius de la Mercuriale masle, qu’elle conceura vn masle, & que beuuant le ius de la femelle, elle conceura vne fille, appliquant les fueilles broiees sur les membres generatifs.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 164r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_334]
(texte original).
[Voir aussi plante.]
Liens
* On peut lire en ligne sur Gallica « De la Mercuriale », avec des gravures coloriées et les commentaires de Dioscoride, Galien et Pline (d’ou proviennent les explications de de La Porte), au chapitre CLXXX des Commentaires très excellents de l’histoire des plantes de Leonarth Fuchs, traduits du latin et publiés à Paris vers 1548.
Liens valides au 29/06/19.