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TRADUCTIONS |
IMITATIONS |
1535,
Marot, traduction.
1548, Philieul, traduction.
1574, Du Tronchet, traduction. |
1576,
Chantelouve, imitation.
1600, Maldeghem, traduction.
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O Pas espars, O
pensees soubdaines,
O aspre ardeur? O memoire tenante,
O cueur debille? O volunte puissante?
O vous mes yeulx, nonplus yeulx mais fontaines.
O branche honneur des vainqueurs capitaines,
O seulle enseigne aux poetes duisante,
O doulce erreur, qui soubz vie cuisante,
Me faict aller cherchant & montz & plaines,
O beau visage ou amour met la bride,
Et l’esperon, dont il me poinct & guide,
Come il luy plaist, et deffense y est vaine,
O gentilz cueurs & ames amoureuses,
Sil en fut oncq, et vous umbres paoureuses
Arrestez vous, pour veoir quelle est ma peine.
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O pas espars,
ô penser vagabond,
O souvenir constant, ô fiere ardeur,
O fort desir, ô imbecile cueur,
O mes yeus, yeus non, mais fontaines sont.
O Dame, qui me fait hausser le fronc,
O seule enseigne au Poëtique cœur,
O vie trop peneuse, o doux erreur,
Qu’aller me faict par pleines & par mont.
O beau regard auquel l’amour a mis
L’espron, & frain, dont il me tourne, & pique,
Comme il luy plaist, sans pouvoir resister.
O vous gentils, & amoureux esprits,
Vous ombres ? qu’on voit par le monde errer,
Voyez l’ennuy que me donne Angelique.
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