Ie suis vn trou cerné de
toutes pars,
Et
cottonné
d’vne leine
crespee,
Laquelle estant le plus souuent
cardee,
Ne pert le
crin
de ses cheueux
espars.
Quand on me touche, il me semble que
i’ars,
Et que ie sens vne
chaleur
cachee,
Ou quand quelqu’vn d’vne
targue
asseuree,
Pour m’assaillir vient forcer mes
rempars,
Par mon
canal
vne
claire
riuiere,
Laquelle auoit demeuré prisonniere,
Souuentesfois serpente ses
ruisseaux.
Ie ne me sers d’vne
riche
parure,
Mais bien de ce qui clost mon ouuerture,
En penetrant le fons de mes
tuyaux.
Ie suis vn trou cerné de
toutes pars,
Et
cottonné
d’vne leine
crespee,
Laquelle estant le plus souuent
cardee,
Ne pert le
crin
de ses cheueux
espars.
Quand on me touche, il me semble que
i’ars,
Et que ie sens vne
chaleur
cachee,
Ou quand quelqu’vn d’vne
targue
asseuree,
Pour m’assaillir vient forcer mes
rempars,
Par mon
canal
vne
claire
riuiere,
Laquelle auoit demeuré prisonniere,
Souuentesfois serpente ses
ruisseaux.
Ie ne me sers d’vne
riche
parure,
Mais bien de ce qui clost mon ouuerture,
En penetrant le fons de mes
tuyaux.
En ligne le
17/12/19.
Dernière révision le 02/12/20.