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Urne. Fa­tale, heu­reuse ou mal­heu­reuse, étroite, ven­true, on­doyante, se­couée, fu­nèbre, cen­dreuse, frêle ou fra­gile, pan­sue, sa­crée.

Dans ce vaisseau fait de terre ou autre ma­tière, qui avait le col étroit, ancien­ne­ment le pré­teur met­tait le nom des juges et des par­ties, et s’en ser­vait toutes les fois qu’il fallait vider quelque chose par sort. Quand aus­si on avait fait brû­ler un corps hu­main, les cendres du tré­pas­sé étaient mises dans l’Urne.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 283r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_572]
(texte modernisé).


 

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Vrne. Fa­tale, heu­reuse ou mal­heu­reuse, estroite, ven­true, on­doiante, se­coüee, fu­nebre, cen­dreuse, fraile ou fra­gile, pans­sue, sa­cree.

Dans ce vaisseau fait de terre ou autre ma­tiere, qui auoit le col estroit, ancien­ne­ment le pre­teur met­toit le nom des iuges & des par­ties, & s’en ser­uoit toutes les fois qu’il failloit vuider quelque chose par sort. Quand aus­si on auoit fait bru­ler vn corps hu­main, les cendres du tres­pas­sé estoient mises dans l’Vrne.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 283r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_572]
(texte original).