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Du Bartas
1578
~ Et de vrai, si d’un rien…

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Bucé­phale. Har­di, cou­ra­geux, alexan­drin, guer­rier.

Bucé­phale fut un che­val appar­te­nant au roi Alexandre le grand, ainsi nom­mé pource qu’il avait le front large, ou à cause qu’il avait le regard félon et hideux, ou parce qu’il avait une tête de Tau­reau gra­vée. Ce che­val fut ache­té seize talents. Chaque Talent valait six cents écus, et ne souf­frait qu’aucun homme mon­tât des­sus lui quand il était capa­ra­çon­né, ou bar­dé de ses orne­ments royaux, sinon son maître : Lequel por­ta le deuil de ce che­val qui lui mou­rut en guerre, et pour son sépulcre édi­fia la ville de Bucé­pha­lie.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 42r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_90]
(texte modernisé).

[Bucé­pha­lide. Che­val.]

[Voir aussi Xanthe [che­val].]


 

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Buce­phal. Har­di, cou­ra­geus, alexan­drin, guer­rier.

Buce­phal fut vn che­ual appar­te­nant au roi Alexandre le grand, ainsi nom­mé pource qu’il auoit le front large, ou à cause qu’il auoit le regard felon & hideus, ou parce qu’il auoit vne teste de Tau­reau gra­uee. Ce che­ual fut ache­té seize talens. Chaque Talent val­loit six cens escus, & ne souf­froit qu’aucun homme mon­tast des­sus lui quand il estoit capa­ras­son­né, ou bar­dé de ses orne­mens roiaus, sinon son maistre : Lequel por­ta le dueil de ce che­ual qui lui mou­rut en guerre, & pour son sepulchre edi­fia la ville de Buce­pha­lie.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 42r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_90]
(texte original).

[Buce­pha­lide. Che­ual.]

[Voir aussi Xanthe [che­val].]