[…]
Un grand rocher qui a le dos,
Et les pieds toujours outragés,
Ore des vents, ore des flots
En leurs tempêtes enragés,
N’est point si ferme que mon cœur
Contre le choc de ta rigueur.
Car lui de plus en plus aimant
Ta grâce, et ton honnêteté,
Semble au portrait d’un diamant,
Qui pour garder sa fermeté,
Se rompt plutôt sous le marteau,
Que se voir tailler de nouveau.
Aussi ni l’or qui peut
tenter,
Ni autre grâce, ni maintien,
Ne sauraient dans mon cœur enter
Un autre portrait que le tien,
Et plutôt il mourrait d’ennui
Que d’en souffrir un autre en lui.
Il ne faut point pour
empêcher
Qu’une autre dame en ait sa part,
L’environner d’un grand rocher,
Ou d’une fosse, ou d’un rempart,
Amour te l’a si bien conquis
Que plus il ne peut être acquis.
Chanson, les étoiles seront
La nuit sans les cieux allumer,
Et plutôt les vents cesseront
De tempêter dessus la mer,
Que l’orgueil de sa cruauté,
Puisse ébranler ma loyauté.
[…]
Un grand rocher qui a le
dos,
Et les pieds toujours outragés,
Ore des Vents, ore des flots
Contre les
rives
enragés,
N’est point si ferme que mon cœur
Sous
l’orage
d’une rigueur.
Car lui de plus en plus aimant
Les beaux
yeux
qui l’ont enrété,
Semble du tout au Diamant
Qui pour garder sa fermeté,
Se rompt plutôt sous le
marteau,
Que se voir tailler de nouveau.
Ainsi ni l’or qui peut
tenter,
Ni grâce,
beauté,
ni maintien,
Ne sauraient dans mon cœur enter
Un autre portrait que le tien,
Et plutôt il mourrait d’ennui
Que d’en souffrir un autre en lui.
Il ne faut donc
pour empêcher
Qu’une autre dame en ait sa part,
L’environner d’un grand rocher,
Ou d’une fosse, ou d’un rempart,
Amour te l’a si bien conquis,
Que plus il ne peut être acquis.
Chanson, les étoiles seront
la nuit, sans les cieux allumer,
Et plutôt les vents cesseront
De tempêter dessus la mer
Que de ses
yeux
la cruauté
Puisse amoindrir ma
loyauté.
[…]
Un grand rocher qui a le dos,
Et les pieds toujours outragés,
Ore des Vents, ore des flots
Contre les
rives
enragés,
N’est point si ferme que mon cœur
Sous
l’orage
d’une rigueur.
Car lui de plus en plus aimant
Les beaux
yeux
qui l’ont enrété,
Semble du tout au Diamant
Qui pour garder sa fermeté,
Se rompt plutôt sous le
marteau,
Que se voir tailler de nouveau.
Ainsi ni l’or qui peut
tenter,
Ni grâce,
beauté,
ni maintien,
Ne sauraient dans mon cœur enter
Un autre portrait que le tien,
Et plutôt il mourrait d’ennui
Que d’en souffrir un autre en lui.
Il ne faut donc
pour empêcher
Qu’une autre dame en ait sa part,
L’environner d’un grand rocher,
Ou d’une fosse, ou d’un rempart,
Amour te l’a si bien conquis,
Que plus il ne peut être acquis.
Chanson, les étoiles seront
la nuit, sans les cieux allumer,
Et plutôt les vents cesseront
De tempêter dessus la mer
Que de ses
yeux
la cruauté
Puisse amoindrir ma
loyauté.
[…]
Un grand rocher qui a le
dos
Et les pieds toujours outragés
Ore des vents, ore des flots
Contre les rives
enragés,
N’est point si ferme que mon cœur
Sous l’orage
de ta rigueur.
Car lui sans
se changer, aimant
Les beaux yeux qui l’ont
enrété,
Semble du tout au Diamant
Qui pour garder sa fermeté
Se rompt plutôt sous le marteau,
Que se voir tailler de nouveau.
Ainsi ni l’or qui peut
tenter,
Ni grâce, beauté,
ni maintien
Ne sauraient dans mon cœur enter
Un autre portrait que le tien,
Et plutôt il mourrait d’ennui
Que d’en souffrir un autre en lui.
Il ne faut donc
pour empêcher
Qu’une autre Dame en ait sa part,
L’environner d’un grand rocher,
Ou d’une fosse, ou d’un rempart :
Amour te l’a si bien conquis,
Que plus il ne peut être acquis.
Chanson, les étoiles seront
la nuit sans les Cieux allumer,
Et plutôt les vents cesseront
De tempêter dessus la mer,
Que de ses yeux la
cruauté
Puisse amoindrir ma
loyauté.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 19/03/17.
Dernière révision le 22/01/22.