Son chef est d’or, son front
est un tableau
Où je vois peint le gain de mon dommage,
Belle est sa main, qui me fait devant l’âge,
Changer de teint, de cheveux, et de peau.
Belle est sa bouche, et son
soleil jumeau,
De neige et feu s’embellit son visage,
Pour qui Jupin reprendrait le plumage,
Ore d’un Cygne, or le poil d’un taureau.
Doux est son ris, qui la
Méduse même,
Endurcirait en quelque roche blême,
Vengeant d’un coup cent mille cruautés,
Mais tout ainsi que le Soleil efface
Les moindres feux : ainsi ma foi surpasse
Le plus parfait de toutes ses beautés.
SOn
chef est d’or, son front est un tableau
Où je vois peint le gain de mon dommage,
Belle est sa main, qui me fait devant l’âge,
Changer de teint, de cheveux, et de peau.
Belle est sa bouche, et son
soleil jumeau,
De neige et feu s’embellit son visage,
Pour qui Jupin reprendrait le plumage,
Ore d’un Cygne, or le poil d’un
Taureau.
Doux est son ris, qui la
Méduse même,
Endurcirait en quelque roche blême,
Vengeant d’un coup cent mille cruautés,
Mais tout ainsi que le Soleil efface
Les moindres feux : ainsi ma foi surpasse
Le plus parfait de toutes ses beautés.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 17/10/13.
Dernière révision le 24/01/22.