[…]
Ainsi que du Soleil le Prince des
flambeaux,
Part toute la clarté qui rend les Astres beaux,
De toi seul vient l’honneur à tous tant que nous
sommes,
Qui fait voler nos noms par la bouche des hommes.
Aussi qui peut nombrer combien
d’Osts ennemis,
Le seul bruit de ta force en vauderoute a mis,
Combien ta seule main a gagné de batailles ;
Combien ton seul courage a forcé de
murailles,
Et combien ta menace a de Peuples dompté ;
De même il peut compter les épis de
l’Été,
Les glaçons de l’Hiver, les fruitages
d’Automne,
Les herbes et les fleurs que le Printemps nous donne.
[…]
[…]
Nous autres qui suivons
l’ombre de tes Lauriers,
Tenons toujours un rang sur tous autres Guerriers,
Et sommes estimés des nations étranges,
D’autant que dessus nous regorgent tes louange.
Or
qui pourrait nombrer
combien d’osts
ennemis
Le seul bruit de ta force à
vauderoute a mis ?
Combien ton seul courage
a gagné de
batailles,
Surmonté de
remparts,
et forcé de murailles,
Mis de
peuples
au
joug
de ton Prince indompté ;
De même compterait
les épis de l’Été,
Les glaces de
l’Hiver, les doux fruits de
l’Automne,
Et les diverses fleurs
dont
l’Avril
se couronne.
[…]
textes
modernisés
[R]
En ligne le
04/04/23.
Dernière révision le 04/04/23.