ANTOINE DU VERDIER.
Ce n’est pas pour pri­ser mes écrits, que je m’en­re­gistre ici : Mais ayant pro­jeté de faire une Biblio­thèque Fran­çaise, la plus uni­ver­selle que je pour­rai, et d’y mettre indif­fé­rem­ment bons et mau­vais au­teurs, afin que les uns reçoivent lustre des autres : puisque je me suis mêlé de bar­bouil­ler le papier, et que mon nom vient en son rang : bien que je n’aie fait œuvres de valeur et mé­rite, icelles néan­moins seront ci-dessous insé­rées. En voici donc la liste.

Le Mysopo­lème ou dis­cours contre la guerre, pour le retour de la paix en France en vers héroïques. [Impr. à Paris 4° par Denys Du Pré 1568.

Antithèses de la paix et de la guerre, avec le moyen d’en­tre­te­nir la paix, et exhor­ta­tion d’aller tous en­semble contre les infi­dèles Maho­mé­tistes. [Impr. à Lyon 4° par Benoît Rigaud 1568.

Les Omonymes, Satire contre les mœurs cor­rom­pues de ce siècle. [Impr. à Lyon 4° par Antoine Gryphius 1572.

Philoxène, Tragédie. [Impr. à Lyon 8° par Jean Marco­relle 1567.

Les Amours. 3 livres conte­nant 200 Son­nets, 2 Mas­ca­rades, 1 Églogue, 20 odes, 50 Épi­grammes, 4 Élé­gies. Non impr.

[…] 

Antoine Du Verdier
La Bibliothèque,
Lyon, 1585, pp. 80-**
[Gallica, NUMM-53085, PDF_111_**]
(texte modernisé).