Dans quelque creux rocher je choisirais
un coin,
Et les sauvages fruits seraient ma
nourriture
AUX DAMES
dévotieuses.
Car, à qui sont plus justement dus ces vers dévotieux ? Et même d’une Dame dévotieuse, laquelle durant son veuvage ayant à commander des filles, et à gouverner sa maison sut si bien ménager, et les heures du jour, et les grâces d’entendement qu’elle avait reçues du ciel, qu’elle en fit ces vers Chrétiens témoins des vertueuses pensées dont elle entretenait son esprit, et son loisir. Or ne nous est-il pas à l’aventure bienséant de la louer, puisque nous sommes ses enfants : aussi n’en est-il nul besoin : ceux qui l’ont connue, ont assez vu ce qu’elle avait de louable, et ses écrits la feront assez connaître à ceux qui ne l’ont jamais vue : mais osons-nous bien dire (puisque la vérité nous en donne la hardiesse) qu’elle fit ce que vous lirez en cette œuvre, avec une extrême ardeur de dévotion, et quant, et quant avec une extrême félicité. […]
Jeanne et Catherine de
Mansencal,
pp. 3-4 (texte modernisé).
Je trouve le lit dur, la nuit m’est une année,
Il semble que mes draps soient de chardons poignants
Liens
Études en ligne
* On peut lire en ligne une présentation de la vie et de l’œuvre de Gabrielle de Coignard, par Antoinette Gimaret, sur une page de la Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR).
* On peut lire « Le remède salutaire de ceste poésie spirituelle » : une réception posthume orientée des Œuvres Chrétiennes de Gabrielle de Coignard, article de Marie-Laurentine Caëtano publié dans la revue Réforme, Humanisme, Renaissance, (volume 70, 2010) en ligne sur Persee, portail de publication électronique de revues scientifiques en sciences humaines et sociales.
Liens valides au 21/11/21.
En ligne le 21/11/21.
Dernière révision le 11/05/22.