Tout cela que le Ciel, la Terre, l’Air, et l’Onde,
Contient, conçoit, produit, et enclot dans son sein
TAMISIER (Pierre), était né à Tournus de Chrétien Tamisier, qui était Couturier en cette Ville, l’an 1541. Pierre Tamisier fut Procureur au Parlement de Paris, et mourut d’apoplexie, étant Président à l’Élection du Mâconnais, le 4 janvier 1591.
C’était un homme d’esprit, et ami des Savants de son temps. Ce fut lui qui engagea Pierre de Saint-Julien à recueillir, après les ravages des Calvinistes, et à publier ce qu’il avait remarqué sur les Antiquités de la Ville, et de l’Abbaye de Tournus. Le Père Jacob, Carme, loue sa probité et son érudition.
catalogue de ses ouvrages.
1. Plusieurs petites Pièces de Vers. Dans l’Origine des Bourguignons par Saint-Julien.
2. Un Sonnet, à la tête des Mélanges historiques du même Pierre de Saint-Julien.
3. Prières Chrétiennes et Catholiques (en vers). Lyon, Benoît Rigaud, 1586, in 16.
4. Quelques Vers, au-devant du livre de Jacques Molan, Avocat de Lyon, Contre les Astrologues.
5. Méditations de Saint Augustin (en vers). Ibid. Pillehotte, 1587, in 12.
6. Sonnet de Vers rapportés. C’est le titre d’une petite pièce de Tamisier, imprimée dans les Bigarrures de Tabourot, p. 198, chap. XIII, éd. de Rouen, 1640, in 8°.
7. Sonnet, à la tête du livre d’Isaac Bohier, intitulé : Portrait de l’homme, imprimé en 1588.
[…]
Bibliothèque des
Auteurs de Bourgogne,
par feu M. l’Abbé Papillon, Chanoine de la
Chappelle au Riche de Dijon, tome second (M-X), Dijon, 1745, p. 308
[Gallica, NUMM-1043409, PDF_318]
(texte modernisé).
Le fer, le feu, le sang, cruel, ardent, épais
Qui meurtrit, brûle, et perd la France divisée
En ligne le 22/02/22.
Dernière révision le 18/12/24.