Où prit l’enfant
Amour le fin or qui dora
En mille crêpillons ta tête blondissante ?
En quel jardin prit-il la rose rougissante
Qui le lis argenté de ton teint colora ?
La douce gravité qui ton
front honora,
Les deux rubis balais de ta bouche
alléchante,
Et les rais de cet œil qui doucement
m’enchante
En quel lieu les prit-il quand il
t’en
décora ?
D’où
prit Amour encor ces filets et ces laisses,
Ces haims et ces appâts que sans fin tu me dresses
Soit parlant ou riant ou guignant de tes yeux ?
Il prit
d’Herme, de Cypre,
et du sein de l’Aurore,
Des rayons du Soleil, et
des Grâces encore,
Ces attraits et ces dons,
pour prendre hommes et Dieux.
Où prit l’enfant
Amour le fin or qui dora
En mille crêpillons ta tête blondissante ?
En quel jardin prit-il la rose rougissante,
Qui le lis argenté de ton teint colora ?
La douce
gravité,
qui ton front honora,
Les deux rubis balais de ta bouche
alléchante,
Et les rais de cet œil qui doucement
m’enchante,
En quel lieu les prit-il quand il t’en
décora ?
Où
prit Amour encor ces filets et ces laisses,
Ces haims et ces appâts que sans fin tu me
dresses,
Soit parlant ou riant, ou guignant de tes yeux ?
Prit-il
d’Herme, de Cypre
et du lit
de l’Aurore,
Des rayons du soleil et des Grâces encore,
Ces attraits et ces dons,
pour prendre hommes et Dieux ?
textes
modernisés
[R]
En ligne le
06/01/22.
Dernière révision le 17/04/24.