rien ne peut consoler sa douleur.
Ni dans le ciel serein la marche des errantes étoiles ; ni sur une mer tranquille celle des bateaux goudronnés ; ni le passage des cavaliers armés à travers la campagne, ou des bêtes allègres et bondissantes à travers de beaux bois ;
Ni de fraîches nouvelles d’un bien que l’on attend ; ni les récits d’amour en style noble et choisi ; ni, parmi les limpides fontaines et les prés verdoyants, les doux chants des dames chastes et belles ;
Ni rien enfin ne se trouvera jamais qui puisse atteindre à mon cœur ; si bien le sut avec elle ensevelir celle qui fut seule pour mes yeux le foyer de lumière ainsi que le miroir.
Vivre m’est un ennui si pénible et si long que j’invoque le trépas, à cause du grand désir qui me tient de revoir celle qu’il eût mieux valu ne pas voir.
rien ne peut consoler sa douleur.
Ni dans le ciel serein la marche des errantes étoiles ; ni sur une mer tranquille celle des bateaux goudronnés ; ni le passage des cavaliers armés à travers la campagne, ou des bêtes allègres et bondissantes à travers de beaux bois ;
Ni de fraîches nouvelles d’un bien que l’on attend ; ni les récits d’amour en style noble et choisi ; ni, parmi les limpides fontaines et les prés verdoyants, les doux chants des dames chastes et belles ;
Ni rien enfin ne se trouvera jamais qui puisse atteindre à mon cœur ; si bien le sut avec elle ensevelir celle qui fut seule pour mes yeux le foyer de lumière ainsi que le miroir.
Vivre m’est un ennui si pénible et si long que j’invoque le trépas, à cause du grand désir qui me tient de revoir celle qu’il eût mieux valu ne pas voir.
En ligne le
21/07/10.
Dernière révision le 01/11/18.