Qui
à nombré,
quand l’Astre,
qui plus luyt,
Ia le milieu du bas
Cercle
enuironne,
Tous ces beaux
feuz, qui
font une Couronne
Aux noirs
Cheueux de la plus clere
nuyt?
Et
qui à sceu combien de fleurs produyt
Le uerd
Printens,
combien de fruictz
l’Autonne,
Et les Thesors, que
l’Inde riche donne
Au Marinier,
qu’Auarice
conduyt?
Qui
à conté les etincelles uiues
D’Aetne,
ou Vesuue,
& les flotz, qui en
Mer
Hurtent le front des
ecumeuses Riues,
Celui
encor’
d’une,
qui tout excelle,
Peut les
Vertuz,
& Beautez
estimer,
Et les
tormens, que
i’ay pour
l’Amour
d’elle.
Qui [a]
nombré, quand
l’astre,
qui plus luit,
Ia le milieu du bas cerclɇ
enuironne,
Tous ces beaux feux, qui
font vne couronne
Aux noirs cheueux de la
plus clere nuit,
Et qui a sceu combien de fleurs produit
Le verd printemps,
combien de fruictz l’autonne,
Et les thesors, que
l’inde riche
donne
Au marinier,
qu’auarice
conduit.
Qui a conté les etincelles
viues
D’Aetne, ou Vesuue,
& les flotz, qui en
mer
Hurtent le front des ecumeuses riues,
Celuy encor’
d’vne, qui tout
excelle,
Peult les vertuz,
& beautez
estimer,
Et les tormens, que
i’ay pour
l’amour
d’elle.
Faultes en l’impression
Au LVII. ligne i. pour Qui nombré, lizez Qui a nombré.
Qui [a]
nombré, quand
l’astre,
qui plus luit,
Ia le milieu du bas cerclɇ
enuironne,
Tous ces beaux feux, qui
font vne couronne
Aux noirs cheueux de la
plus clere nuit,
Et qui a sceu combien de fleurs produit
Le verd printemps,
combien de fruictz l’autonne,
Et les thesors, que
l’inde riche
donne
Au marinier, qu’auarice conduit.
Qui a conté les etincelles
viues
D’Aetne, ou Vesuue,
& les flotz, qui en
mer
Hurtent le front des ecumeuses riues,
Celuy encor’
d’vne, qui tout
excelle,
Peult les vertuz,
& beautez estimer,
Et les tormens, que
i’ay pour
l’amour
d’elle.
Faultes en l’impression
Au LVII. ligne i. pour Qui nombré, lizez Qui a nombré.
Qui
nombré a, quand
l’astre,
qui plus luit,
Ia le milieu du bas
cercle
enuironne,
Tous ces beaux
feus, qui
font vne couronne
Aux noirs
cheueux de la
plus clere nuict:
Et
qui a sceu combien de fleurs produit
Le verd
printemps,
combien de fruicts l’autonne,
Et les
thresors,
que l’Inde
riche donne
Au marinier,
qu’auarice
conduit:
Qui
a compté les estincelles viues
D’Aetne,
ou Vesuue,
& les flots qui en mer
Heurtent le front des
escumeuses riues:
Celuy
encor’
d’vne,
qui tout excelle,
Peult les
vertus,
& beautez
estimer,
Et les
tourments, que
i’ay pour
l’amour
d’elle.
textes
originaux
[R]
En ligne le 29/06/13.
Dernière révision le 16/11/24.