Le dol longtemps masqué,
la surprise, & l’audace,
Tombent en contreruse en repousse
en rabais
Quiconque hait la foy
le repos et
la paix
Son erreur,
son trauail,
sa guerre le
pourchasse
Tel ne
se rend qu’vn songe, vn tronc et vne
glace
Qui pensoit bien
veiller,
fleurir,
ardre en ses
faictz,
S’on veult vaincre enrichir, reuiure par méffaictz,
La depouille, la perte, & la mort nous menassent.
Malheur quand l’eage
vieil, le tort &
la froideur
Rencontrent
la ieunesse
et le droict et lardeur
Par la
l’heur proiecté,
l’effort et lesperance
Ores
tourne en malheur, foiblesse et desespoir
Que l’Admiral, sa secte
& leurs reistres
font veoir
Que vault nostre grand Roy, nostre Loy,
nostre France
Le dol long temps couué, la surprise, & l’audace,
Tombent en contreruse, en repousse,
& rabais:
Quiconque hait les siens, leur repos, & leur pais,
L’estranger, le trauail, la guerre le terrasse,
Celuy n’est plus
qu’vn songe, vn tronc, & vne glace,
Qui veilloit, florissoit, & bruloit en ses
faits:
S’on veut vaincre, enrichir, reuiure par meffaits,
La dépouille, la perte, & la mort nous menasse.
Malheur quand
l’áge vieil, le trouble, & la froideur
Rencontre vne ieunesse, vn accord, vne ardeur:
Par ces trois l’heur passé, l’effort,
& l’esperance
Se tournent en malheur, foiblesse,
& desespoir,
Or’ que l’Empereur, l’Aigle, &
l’Espagne font voir
Que vaut nostre grand Roy, nostre Lys, nostre France.
textes
originaux
[R]
En ligne le 15/01/23.
Dernière révision le 16/01/23.