Des plus
beaux
yeux,
et du plus
clair
visage
Qui oncques fut, et des
beaux
cheveux
longs,
Qui faisaient l’or
et le soleil
moins
blonds,
Du plus
doux
ris,
et du plus
doux
langage,
Des
bras
et mains
qui eussent en
servage
Sans se bouger mené les plus
félons,
De celle qui du chef
jusqu’aux talons
Semblait
divin,
plus qu’humain
personnage,
Je prenais
vie.
Or d’elle se consolent
Le roi
céleste,
et ses courriers
qui volent,
Me laissant nu, aveugle en ce bas être :
Un seul
confort
attendant à mon
deuil,
C’est que là-haut, elle qui sait mon
veuil
M’impètrera qu’avec elle puisse
être.
Des
plus
beaux
yeux,
et du plus
clair
visage
Qui oncques fut, et des
beaux
cheveux
longs,
Qui faisaient
l’or
et le soleil
moins
blonds,
Du plus
doux
ris,
et du plus
doux
langage,
Des
bras
et mains
qui eussent en
servage
Sans se bouger
mené les plus
félons,
De celle qui du
chef
jusqu’aux talons
Semblait
divin,
plus qu’humain
personnage,
Je
prenais vie.
Or d’elle se
consolent
Le
roi
céleste,
et ses courriers
qui volent,
Me laissant nu, aveugle en
ce bas être :
Un
seul confort
attendant à mon
deuil,
C’est que
là-haut, elle qui sait mon
veuil
M’impètrera
qu’avec elle puisse être.
En ligne le
12/03/22.
Dernière révision le 15/11/22.