anaphore
de « ô »
(vers 1-11)
Ô
doux
regards,
ô bouche,
dont il sort
Un ris,
un chant,
une parole
accorte,
Qui referait une personne
morte
La rappelant du Charontide
port !
Ô
cheveux
bruns
qui me liez si fort
Et dont le Dieu,
qui pour ses armes
porte
La flèche
et l’arc,
fait la ficelle forte
Dont sans pitié
il me traîne à la
mort.
Ô
main
douillette !
ô lèvre
cinabrine !
Ô front
d’ivoire !
ô gorgette
marbrine !
Ô sein
de lis,
des grâces
le séjour.
À peine au
cœur
sens-je l’amère
plaie
De votre adieu,
tant extrême est la
joie
Qu’ore je sens pour votre
heureux
retour.
Ô
doux
regards,
ô bouche,
dont il sort
Un ris,
un chant,
une parole
accorte,
Qui referait une personne
morte
La rappelant du Charontide
port !
Ô
cheveux
bruns
qui me liez si fort
Et dont le Dieu,
qui pour ses armes
porte
La flèche
et l’arc,
fait la ficelle forte
Dont sans pitié
il me traîne à la
mort.
Ô
main
douillette !
ô lèvre
cinabrine !
Ô front
d’ivoire !
ô gorgette
marbrine !
Ô sein
de lis,
des grâces
le séjour.
À peine au
cœur
sens-je l’amère
plaie
De votre adieu,
tant extrême est la
joie
Qu’ore je sens pour votre
heureux
retour.
En ligne le
18/10/16.
Dernière révision le 30/08/22.