Michel GUY, dit Guy de TOURS (v. 1560-v. 1610)
On ne voit tant…
Paris, 1598 [Léon Willem, 1878].

On ne voit tant sous une nuit sereine
De feux au ciel briller de tous côtés,
On ne voit tant en Mai de nouveautés
Par les jardins de ma belle Touraine ;

On ne voit tant en Égypte d’Arène,
Qu’on aperçoit de divines beautés,
De Cupidons, d’honnêtes cruautés
Dessus le sein de ma chaste Sirène.

Là deux tétons couronnés de rubis
Bossant un peu leurs trop justes habits
Sous un cambré rondement apparaissent ;

Là mes désirs, là mes affections
Là mes amours privés de fictions,
Là sans espoir mes espérances paissent.

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On ne voit tant sous une nuit sereine
De feux au ciel briller de tous côtés,
On ne voit tant en Mai de nouveautés
Par les jardins de ma belle Touraine ;

On ne voit tant en Égypte d’Arène,
Qu’on aperçoit de divines beautés,
De Cupidons, d’honnêtes cruautés
Dessus le sein de ma chaste Sirène.

Là deux tétons couronnés de rubis
Bossant un peu leurs trop justes habits
Sous un cambré rondement apparaissent ;

Là mes désirs, là mes affections
Là mes amours privés de fictions,
Là sans espoir mes espérances paissent.

 

En ligne le 30/08/22.
Dernière révision le 26/05/23.