De
grand’ Beauté
ma Déesse est
si pleine,
Que ie ne uoy’
chose au Monde plus belle.
Soit que le front ie uoye,
ou les yeulx d’elle,
Dont la clarté
saincte me guyde, & meine.
Soit
ceste Bouche, ou souspire
une halaine,
Qui les odeurs des
Arabes excelle.
Soit ce chef
d’or, qui rendroit l’estincelle
Du beau Soleil honteuse, obscure, &
uaine.
Soient
ces coutaux d’Albastre,
& Main polie,
Qui mon cœur
serre, enferme, estreinct, & lie,
Bref, ce que
d’elle on peult ou uoir, ou croyre,
Tout
est diuin, celeste, incomparable:
Mais i’ose bien
me donner ceste gloyre,
Que ma Constance
est trop plus admirable.
De grand’
beauté
ma Déessɇ est si pleine,
Que ie ne voy’ chosɇ au monde
plus belle.
Soit que le front ie voyɇ, ou les yeulx d’elle,
Dont la clarté saincte me guydɇ, & meine.
Soit ceste bouchɇ,
ou souspirɇ vne halaine,
Qui les odeurs des Arabes excelle,
Soit ce chef d’or, qui rendoit
l’estincelle
Du beau Soleil honteusɇ, obscurɇ, & vaine.
Soient ces cousteaux
d’albastrɇ,
& main polie,
Qui mon coeur serrɇ, enfermɇ, estreinct, & lie,
Bref, ce que d’ellɇ on peult ou voir, ou croyre,
Tout est diuin, celestɇ, incomparable:
Mais i’ose bien me donner ceste gloyre,
Que ma constancɇ est trop
plus admirable.
Faultes en l’impression
Au VII. Sonnet, ligne ix, pour Cousteaux lizes Coustaux.
De grand’
beauté
ma Déessɇ est si pleine,
Que ie ne voy’ chosɇ au monde
plus belle.
Soit que le front ie voyɇ, ou les yeulx d’elle,
Dont la clarté saincte me guydɇ, & meine.
Soit ceste bouchɇ,
ou souspirɇ vne halaine,
Qui les odeurs des Arabes excelle,
Soit ce chef d’or, qui rendoit
l’estincelle
Du beau Soleil honteusɇ, obscurɇ, & vaine.
Soient ces cousteaux
d’albastrɇ,
& main polie,
Qui mon coeur serrɇ, enfermɇ, estreinct, & lie,
Bref, ce que d’ellɇ on peult ou voir, ou croyre,
Tout est diuin, celestɇ, incomparable:
Mais i’ose bien me donner ceste gloyre,
Que ma constancɇ est trop
plus admirable.
Faultes en l’impression
Au VII. Sonnet, ligne ix, pour
Cousteaux lizes Coustaux.
De
grand’ beauté ma Deesse
est si pleine,
Que ie ne voy’
chose au monde plus belle:
Soit que le front ie voye,
ou les yeux d’elle,
Dont la clarté
saincte me guide, & meine.
Soit
ceste bouche, ou souspire vne haleine,
Qui les odeurs des Arabes excelle:
Soit ce chef
d’or, qui rendroit
l’estincelle
Du beau Soleil honteuse, obscure, &
vaine.
Soient
ces coustaux
d’albastre, & main polie,
Qui mon coeur serre,
enferme, estreint, & lie.
Bref, ce que
d’elle on peut ou voir, ou croire,
Tout
est diuin, celeste, incomparable:
Mais i’ose bien
me donner ceste gloire,
Que ma constance est trop
plus admirable.
textes
originaux
[R]
En ligne le 29/06/13.
Dernière révision le 25/01/22.