Si la
beauté
périt, ne l’épargne
Maîtresse
Tandis qu’elle fleurit en sa jeune
vigueur :
Crois-moi je te suppli’, devant que la
vieillesse
Te sillonne le front,
fais plaisir
de ta fleur.
On voit tomber un
fruit
quand il est plus que mûr,
Ayant en vain passé la
saison
de jeunesse :
La feuille
tombe après, jaunissant sa
verdeur,
Et l’Hiver
sans cheveux
tous les arbres
délaisse.
Ainsi ta
grand
beauté
trop mûre deviendra.
La ride
sur ta face
en sillon
s’étendra,
Et soudain ce beau feu ne
sera plus que cendre.
N’épargne donc la fleur
qui n’a que son
Printemps :
La donnant tu n’y perds, mais tu jouis des ans :
C’est d’une autre
lumière
une lumière
prendre.
Si la
beauté
périt, ne l’épargne
Maîtresse
Tandis qu’elle fleurit en sa jeune
vigueur :
Crois-moi je te suppli’, devant que la
vieillesse
Te sillonne le front,
fais plaisir
de ta fleur.
On voit tomber un
fruit
quand il est plus que mûr,
Ayant en vain passé la
saison
de jeunesse :
La feuille
tombe après, jaunissant sa
verdeur,
Et l’Hiver
sans cheveux
tous les arbres
délaisse.
Ainsi ta
grand
beauté
trop mûre deviendra.
La ride
sur ta face
en sillon
s’étendra,
Et soudain ce beau feu ne
sera plus que cendre.
N’épargne donc la fleur
qui n’a que son
Printemps :
La donnant tu n’y perds, mais tu jouis des ans :
C’est d’une autre
lumière
une lumière
prendre.
En ligne le
01/07/11.
Dernière révision le 12/12/12.